La régression en hypnose : trouver la source du problème et réparer l'enfant intérieur

16/10/2024

Qu'est-ce qu'une régression ?
Une régression consiste à amener une personne, grâce à l'hypnose, à la source de son problème. Autrement dit, il s'agit de la conduire jusqu'au moment précis où la cause psychologique de son problème s'est inscrite en elle.
On part de l'idée que chacune de nos problématiques ou comportements non souhaités trouve sa source dans une blessure du passé. Souvent, il ne s'agit pas d'un seul événement précis, mais d'une répétition de blessures similaires qui laissent leur trace en nous.

Pourquoi faire une régression ?
Bien plus que de connaître la cause d'un problème, l'intérêt réside dans la possibilité de "recadrer" la situation de départ.
Souvent, la cause se situe dans l'enfance. Dans cette approche, on considère toujours que ce problème a été, à ce moment-là de la vie de l'enfant, une solution. Un mécanisme mis en place pour échapper ou faire face à quelque chose de pire. Par exemple, utiliser la nourriture pour calmer une terrible sensation de manque affectif.
On commence par féliciter l'enfant d'avoir trouvé cette solution plutôt que de s'être laissé mourir psychiquement.
Ensuite, on invite l'adulte qu'il est devenu à "guérir" cet enfant, c'est-à-dire à lui offrir des ressources et solutions plus adaptées que celles que l'enfant avait choisies à l'époque.
Un magnifique processus de "reparentage" se produit alors. L'adulte et l'enfant qu'il était font la paix, marchant ensemble vers un futur radieux.
Faire la paix avec cet enfant intérieur, le protéger, l'aimer profondément, c'est s'offrir enfin le cadeau de l'amour inconditionnel, et ainsi guérir de ses blessures.

Oui mais... et les faux souvenirs en hypnose ?
Oui, c'est vrai. En hypnose, comme en état de veille, la mémoire est un processus de reconstruction. Nous ne pouvons jamais être certains qu'un souvenir est réel. Cela ne change rien à la régression puisque ce qui m'intéresse, c'est la manière dont l'enfant a ressenti les événements, plutôt que la "réalité" de ses souvenirs. Ce qui compte, c'est ce qu'on en fait, plutôt que de savoir si c'est "vrai".